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Le vin et son french paradox !

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Les français présenteraient un taux de décès par maladies cardio-vasculaires plus faible que les Américains : le taux de mortalité par infarctus du myocarde y est inférieur de moitié par rapport à celui observé aux Etats-Unis. Le secret tiendrait à une consommation modérée de vin, malgré une alimentation riche en lipides et des facteurs de risque identiques. Ce constat a été fait par une équipe de chercheurs sous la coupe de Serge Renaud, dès 1992 : le « French paradox » a ainsi vu le jour, contribuant de surcroit à rendre le vin rouge français encore plus populaire au pays de l'oncle Sam.

L'explication d'un phénomène typiquement français :

La France, tout comme bon nombre de pays, connait des taux de décès liés aux maladies cardiovasculaires, du fait notamment d'une alimentation déséquilibrée, trop riche en graisse, du stress, du manque d'activité physique, de la consommation de tabac ou en cas de surpoids, d'hypertension et de diabète. Toutefois, de par une consommation de 20 à 40 g d'alcool par jour, ce qui correspond à 2 à 4 verres de vin, le risque cardio-vasculaire est abaissé mais augmenté pour des consommations supérieures : c'est la courbe « dite en J », propre au French Paradox. Une dose modérée d'alcool permet d'agir à titre préventif tandis qu'elle devient néfaste lorsqu'elle est augmentée. Ces résultats ont été démontrés notamment dans des études publiées (études Interheart et Interstroke1), suite à l'étude Monica, pilotée par l'OMS, qui remettait en cause alors ces résultats, imputant une fréquence de maladies coronaires moindre liée à un régime alimentaire plus « sain ». Ces deux études ont permis de confirmer les mêmes effets protecteurs d'une consommation modérée d'alcool que celle à base de fruits et légumes, couplée à une activité physique régulière.

Tous les alcools sont ils bons ?

  • Pour déterminer l'effet protecteur des différentes boissons alcoolisées, une équipe italienne, sous la houlette du Dr Di Castelnuovo, a réalisé une méta-analyse en 2002, mettant clairement en avant les avantages du vin par rapport à la bière, aux apéritifs et autres alcools en tout genre : les polyphénols sont les molécules bienfaitrices, présentes dans le vin rouge et non l'éthanol, présent quant à lui, dans tous les alcools.
  • Ces molécules possèdent des vertus anti-oxydantes, permettant ainsi de lutter contre les radicaux libres et donc le stress oxydatif : elles peuvent ralentir le vieillissement cellulaire. Leurs composés phénoliques pourraient diminuer notamment l'agrégation des plaquettes sanguines, diminuant ainsi le risque de caillot dans les artères et donc la survenue de maladies cardiaques comme l'infarctus.
  • L'OMS ( l'organisation mondiale de la santé) a déterminé les valeurs d'une consommation modérée de vin, qui se situe à 2 verres maximum par jour pour les femmes, 3 pour les hommes, à 4 maximum par jour, avec un jour d'abstinence par semaine. 

Gros plan sur ces molécules bienfaitrices :

  • Certains vins rouges sont riches en flavonoïdes, surtout en proanthocyanes, également appelés parfois tanins ou pycnogenol : leur taux peut aller jusqu'à 1 gramme par litre. Présents dans de nombreux végétaux, ils le sont également dans les pépins et la peau de raisin. Or, tous les vins ne renferment pas le même taux de pycnogénol, d'où l'importance de bien choisir son « vin de table » : un vin de Cahors est vinifié avec une majorité de raisins malbec, qui présentent le plus haut taux de pycnogénol. Le Madiran contient au moins 40% de tanins. Les rouges du Languedoc-Roussillon ainsi que ceux du Rhône présentent des taux moyens à élevés. Les vins du Sud de Rome présentent un niveau élevé. Quant au cabernet-sauvignon, sa version américaine est celle qui offre le plus de proanthocyanidines
  • En dehors du type de raisin utilisé, la durée de contact entre le liquide et les pépins de raisins contribue à augmenter la teneur en pycnogénol si elle atteint au moins 14 jours minimum.

Des antioxydants mais pas seulement :

  • Les phénonèmes biochimiques liés à la présence des flavonoïdes ne suffisent pas à expliquer totalement l'effet cardio-protecteur du vin. Consommer du vin de façon modérée rime également avec une meilleure hygiène de vie, autour d'une alimentation plus équilibrée ainsi qu'une pratique régulière d'activité sportive mais aussi avec une vie sociale plus équilibrée, des réunions entre amis, source de convivialité et de diminution de mauvais stress. Or, bon nombre d'études s'accordent désormais à reconnaitre l'incidence du stress dans l'avénement de certaines pathologies cardio-vasculaires.
  • De plus, les habitants des pays méditerranéens sont moins affectés par les maladies cardiaques (infarctus du myocarde) que ceux du Nord de l'Europe, voir des pays anglo-saxons, indépendamment de leur consommation de vin rouge. Leur alimentation ( la diète méditerranéenne) contient en effet moins de graisses saturées, davantage d'huiles végétales de type omégas 3, moins nocives pour le cœur ainsi qu'une bonne quantité de fruits et des légumes. Le « French Paradox » ne serait-il pas un phénomène exclusivement propre aux régions du Sud ?
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