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Que penser des édulcorants

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Sommaire

Les édulcorants parfois appelés également faux-sucres, sont des substances très diverses du point de vue chimique, leur origine pouvant être tout aussi bien végétale que chimique : le marché représente plus d'un milliard de dollars par an.

Bien qu'un édulcorant soit à la base une substance donnant une saveur douce, tout comme le sont le miel ou le sirop d'érable, ce terme désigne le plus souvent des produits qui donnent une saveur sucrée sans apporter de calories, ou une saveur sucrée en apportant moins de calories que le sucre, élément qu'il convient de limiter la consommation de par ses effets négatifs sur la santé. L'aspartame, l'un des plus connus, mais aussi les édulcorants ont fait l'objet de nombreuses études, souvent en partie financées par l'industrie productrice de ces produits pour tenter de démontrer leur innocuité au niveau de la santé : peut-on consommer vraiment ces produits les yeux fermés ?

Que sont les édulcorants ?

  • Les substances autorisées en Europe, pour donner une saveur sucrée aux denrées alimentaires, sont régies par la Directive européenne 94/35/CE et possède un numéro E, qu'il est très facile de déchiffrer, à condition de bien regarder les étiquettes: l' acésulfame potassium (E950), l'alitame (E956), l'aspartame (E951), le cyclamate (E952), la saccharine (E954), le sel d'aspartame-acésulfame (E962), le sucralose (E955), provenant à l'origine du sucre, la thaumatine (E957) et le néotame.
    Il convient de distinguer dans cet immense choix que proposent l'industrie alimentaire, sous forme de sucrettes mais aussi de façon plus cachée dans bon nombre de produits industrialisés, les édulcorants qualifiés « d'intenses » de ceux baptisés « de charge ».
  • Les édulcorants intenses possèdent un pouvoir sucrant élevé, comparés au pouvoir sucrant du sucre qui équivaut à 1, avec un apport calorique égal à 0 : ils souvent proposés et substitués au saccharose dans le cadre d'un régime hypocalorique, pour limiter une prise de poids ou pour les personnes diabétiques. L'acésulfame K, l'aspartame, le sel d'aspartame-acésulfame, la saccharine, les cyclamates, la thaumatine , de pouvoir sucrant 2 000 à 3 000 fois supérieur au saccharose, la néohespéridine,7000 fois plus sucrant et le sucralose en sont les principaux. Ils ont les seuls à avoir fait l'objet d'une dose journalière admissible (DJA), exprimée en milligrammes d'édulcorant par kilogramme de poids corporel : la DJA d'aspartame, par exemple, est de 40 mg/kg, soit pour une personne de 60 kg : 40 x 60 = 2 400 mg.
  • Les édulcorants de charge, l'autre catégorie d'édulcorants commercialisée, ont un pouvoir sucrant assez proche de celui du sucre de table (de 0,5 à 1,4 celui du sucre), le plus souvent présents dans de nombreux chewing-gums, confiseries et boissons : le sorbitol (E 420), le mannitol (E 421), l'isomalt (E 953), le maltitol (E 965) le lactitol (E966) et le xylitol (E 967).

Les inconvénients des édulcorants

  • Les édulcorants ont la fâcheuse tendance à maintenir l'appétence ou le goût pour le sucre. Les consommateurs réguliers de produits sucrés, notamment avec des édulcorants intenses, sont tentés de choisir des produits plus sucrés, d'en augmenter leur consommation, avec des risques de développement de dépendance au long cours mais aussi des risques d'obésité ou de syndrome métabolique : ces substances sont suspectées de manipuler le cerveau, en éliminant ses capacités naturelles à compter les calories, et donc à stimuler les coups de faim.
  • De plus, ils peuvent entraîner une réponse de l'insuline, même si elle reste faible, étant donné leur saveur sucrée : une incidence négative chez les diabétiques de type 2, en dehors des repas.
  • L'aspartame, composé de deux acides aminés, l'acide aspartique et la phénylalanine doit impérativement être évité par les personnes souffrant de phénylcétonurie, une maladie génétique rare.
  • A des températures élevées, l'aspartame se transforme plus rapidement en méthanol avec des effets neurotoxiques.
  • Les édulcorants artificiels commercialisés vantent souvent leur pouvoir sucrant, dénués d'apports caloriques. Si cette allégation reste vraie pour le sucralose, le cyclamate, la saccharine ou l'acésulfame-potassium, l'aspartame contient 4 calories par gramme.
  • A ce jour, on ne connaît pas les conséquences du mélange de plusieurs édulcorants, pratique assez fréquente notamment avec l'aspartame et l'acésulfame-K.
  • La consommation d'édulcorants entraine des changements d'humeur chez certaines personnes ainsi que des symptômes liés à l'anxiété : une étude menée sur l'aspartame et la dépression a dû être écourtée suite aux effets secondaires trop graves développés par les sujets.
  • Aussi bien les études indépendantes que les plaintes des consommateurs ont associé les édulcorants artificiels à une fréquence accrue de crises de migraine.
  • Les femmes enceintes* devraient éviter de prendre de la saccharine et du cyclamate : la saccharine, entre autre, se concentre au niveau du placenta fœtal chez la femme enceinte sans qu'on sache à ce jour si elle entraine vraiment une toxicité chez le fœtus.

Des édulcorants à privilégier plus que d'autres?

  • Les édulcorants de synthèse des sucres-alcools, comme le maltitol, le sorbitol, le mannitol, le xylitol et l'isomalt, bien que synthétisés en laboratoire, proviennent de sucres d'origine végétale et peuvent peut-être de ce fait être considérés comme plus naturels : ils ne sont pas vendus comme édulcorants de table. Ils ont peu d'impact sur la glycémie mais attention à une trop grande consommation pouvant entraîner des troubles gastro-intestinaux type flatulence ou diarrhée.  
  • La stévia, un édulcorant issu d'un arbuste originaire de l'Amérique du Sud , le stevia rebaudiana, a de tout temps était utilisé dans cette partie du monde pour sucrer la nourriture : son pouvoir sucrant, du à la présence de sa molécule, la stévioside, est plus de 200 fois supérieur à celui du sucre.

Maitriser sa consommation des édulcorants reste des plus ardus, ceux-ci étant présents dans de multiples produits. Même si chaque individu ne répondra pas de la même manière à un même édulcorant, le plus simple et le plus sain ne consiste t'il pas à consommer des aliments sucrés naturellement : les fruits et les légumes à l'état brut, le miel ou les sirops végétaux ?

* Halldorsson TI, Strøm M, Petersen SB, Olsen SF. Intake of artificially sweetened soft drinks and risk of preterm delivery: a prospective cohort study of 59,334 Danish pregnant women. Am J Clin Nutr published 30 June 2010, 10.3945/ajcn.2009.28968

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