Compléments alimentaires - Easynutrition, le meilleur de la complémentation nutritionnelle... sinon rien !
Tous les produits Labosp Tous les produits Easynutrition Anti-oxydant Apaiser... Articulation, souplesse Aînés Bouche, Dents, Haleine Cardiovasculaire Cheveux, peau et ongles Circulation Comportement Confort urinaire Croissance Digestion Dépendances Détox Environnement Equilibre Femme Fluidité esprit zen Forme Energie Poids Gluten Homme Immunité Minceur Mémoire et concentration Nutrition supplémentation Ossature Respiratoire Santé Sexualité Soulager Sport Stress, nervosité & sommeil Transit Troubles menstruels Vision

Le lait, bon pour la santé ?

Le lait, bon pour la santé ? A lire aussi... Produits utiles à ce sujet

Sommaire

Le lait, consommé à l'état brut ou sous forme de ses produits dérivés, fait partie de l'alimentation des hommes et des animaux depuis les temps les plus anciens. Toutefois, les précurseurs de l'homme avaient pour usage d'absorber un seul lait, celui de leur mère, et seulement pendant la petite enfance.

De plus, la consommation du lait était et reste encore de nos jours dans certains pays issus d'autres animaux que la vache : chèvre, brebis, ânesse, jument, chamelle, bufflesse, dromadaire, yack, lama et renne fournissent une matière première parfois moins indigeste que le lait de vache.

De quel lait parle-t'on ?

  • Le lait de vache occupe une place prépondérante depuis le XXème siècle dans les pays industrialisés, avec le principe de la sélection des vaches laitières mais aussi à cause de la notion de production qui est apparue ces 50 dernières années, obligeant les producteurs à utiliser toutes sortes de méthodes pour augmenter les rendements laitiers (recours aux antibiotiques notamment).
  • Les laits de brebis ou de chèvre représentent également une consommation non négligeable, mais qui sont plus souvent réservés à la fabrication de fromages.
  • Les mentions « lait de » sur un emballage ne signifient pas forcément lait issu d'un animal et peuvent être obtenus à partir de végétaux : l'exemple le plus connu est le lait de soja mais celui d'amande, de noisette, de châtaigne ne sont pas en reste, leurs valeurs nutritives étant souvent très intéressantes, avec des qualités de digestibilité souvent supérieures aux laits d'origine animale.
  • Le lait fermenté est en fait un yaourt, qui n'a pas le droit de s'appeler ainsi, les deux ferments ajoutés étant différents de ceux ajoutés dans les yaourts dits classiques: le bifidus, une bactérie qui se trouve dans l'intestin des bébés nourris au lait maternel et l'acidophilus, une bactérie intestinale qui existe normalement dans le tube digestif humain sont les seuls autorisés.

Que contient le lait de vache ?

  • La valeur alimentaire du lait est différente selon les transformations qu'il a subi, pasteurisation, homogénéisation, stérilisation modifiant de façon conséquente ses macro- et micronutriments.
  • Le lait contient des protéines, c'est-à-dire tous les acides aminés dont l'organisme a besoin, avec toutefois un inconvénient de taille chez certains sujets : les protéines du lait de vache peuvent déclencher différentes allergies, notamment cutanées , présentes dans le lait et différents produits laitiers comme le beurre et la crème fraiche.
  • Les lipides également présents (sauf pour le lait écrémé), sont riches en acides gras saturés, des nutriments à proscrire en cas de pathologies cardio-vasculaires, de diabète, de syndrome métabolique.
  • Les vitamines du groupe B (surtout vitamine B 2), la vitamine A ainsi que le calcium sont bien représentés, quand les produits ne sont pas écrémés: ils renferment de 125 mg à 1200 mg de calcium pour 100 g. Cette teneur varie selon la richesse en eau du produit mais pose un autre problème, celui de son absorption : la muqueuse intestinale de l'enfant a beaucoup de mal à absorber le calcium contenu dans le lait de vache, ce qui peut entrainer une carence paradoxale( Laroche-Walter 1997).
  • Sur les 300 mg de calcium contenus dans un bol de 250 ml de lait, seuls 100 mg seront assimilés par l'organisme, soit 32 % : les personnes buvant peu de lait et consommant insuffisamment d'autres aliments riches en calcium peuvent se retrouver carencées*.

Les effets supposés négatifs du lait

  • Chaque gorgée de lait peut malheureusement nous apporter des hormones de croissances, du sang, du pus, des bactéries, des virus. Le lait contient une concentration élevée d'hormones telles que l'hormone hypophysaire, les hormones stéroïdes, les hormones hypothalamiques et les hormones thyroïdes et parathyroïdes : nous faisons le plein d'IGF-1 (Insulin-like Growth Factor-1 ou facteur de croissance de type Insuline-1), la plus puissante des hormones de croissance produites naturellement dans notre corps. Ce facteur de croissance est présent dans le lait pour aider le petit veau à atteindre sa taille adulte en l'espace d'un an mais inutile voir même néfaste pour l'homme.
  • Des chercheurs de l'université du Colorado ont publié un article dans le Journal des recherches en endocrinologie où ils indiquaient qu'un peptide d'albumine bovine était un déclencheur du diabète mellite insulinodépendant. Une étude faite à l'université d'Helsinki a démontré que l'introduction de lait de vache dans l'alimentation de bébés de trois mois ou même plus jeunes avait souvent pour effet une totale insuffisance en insuline** .Des chercheurs de l'université du Colorado ont publié un article dans le Journal des recherches en endocrinologie où ils indiquaient qu'un peptide d'albumine bovine était un déclencheur du diabète mellite insulinodépendant***
  • La pasteurisation du lait est une méthode très utilisée pour détruire un certain nombre substances dangereuses. Or, les vaches peuvent avoir des troubles intestinaux dus à la para-tuberculose, une mycobactérie qui résiste à la chaleur et qui développe chez elles la maladie de Johne : les humains peuvent rencontrer ce problème intestinal en buvant du lait de vache. Des suspicions existent en outre entre maladie de Crohn chez l'homme et consommation de lait.
  • Les laits maternisés sont des tentatives pour modifier le lait de vache afin qu'il ressemble le plus possible au lait humain, avec toutefois des différences majeures : les gynolactoses ( des glucides nécessaires au développement cérébral), les IgA (un type d'anticorps), la lipase (une enzyme) sont absentes, la bétalactoglobuline (une protéine allergène) y est toujours présente mais et surtout, des protéines bovines, qui divergent d'un point de vue moléculaire aux protéines humaines, sont introduites dans le tube digestif : certaines résistent à la digestion par les enzymes ainsi qu'à la flore bactérienne humaine, avec des suspicions quant à leur responsabilité dans les intolérances au lait de vache ainsi qu'une production accrue d'anticorps.

 Le lait de femme : le meilleur pour l'enfant

  • Tout d'abord, le lait de femme est le seul réellement adapté aux besoins du nouveau-né et du jeune enfant : il contient 7% de lactose qui favorise l'assimilation de plusieurs minéraux et libère du galactose, indispensable au bon fonctionnement du système nerveux central du bébé. Ce dernier permettant la prolifération de lactobacilles, l'intestin est acidifié et inhibe ainsi l'implantation de germes pathogènes : le système immunitaire du bébé est ainsi renforcé.
  • Le lait maternel est aussi très riche en tryglycérides, cholestérol mais et surtout, et c'est là toute la différence avec le lait d'origine animale, en acides gras poly-insaturés (acide linoléique, alpha linolénique et gammalinolénique), ces fameux omégas 3 aux vertus incontournables pour assurer la croissance et la myélinisation du système nerveux central. La lactase, une enzyme qui permet d'hydrolyser le lactose, se raréfie en avançant avec l'âge : est-il donc aussi judicieux de continuer à prendre son bol de lait matinal, s'il ne peut être dégradé ?
  • Le lait de jument serait le lait qui se rapprocherait le plus du lait maternel, avec toutefois un inconvénient majeur, à savoir son prix au litre, trop onéreux.


Bon nombre de laits végétaux peuvent largement remplacer le lait mais aussi certains produits laitiers : ils se prêtent bien aux cuissons et sont pourvus en micro et macronutriments, bien assimilés par l'organisme. La consommation régulière de légumes et de protéines animales de bonne qualité ( petits poissons gras, volailles, œufs) permettent d'apporter, d'autre part, les quantités d'acides aminés, d'oligo-éléments ( calcium, fer notamment) et de vitamines dont le corps ne saurait se passer.

 

*Table D1-9b. Food sources of calcium as consumed by Americans (Percent of total consumption, CSFII, 1994-1996)
** (Virtanen et Aro : "Les facteurs alimentaires dans l'étiologie du diabète", Ann. Med. 26(6):469- 478, déc. 1994)
***(Norris et Pietropaolo, J. Endocrin. Invest. 17(7):1488- 1490, juillet-août 1994).

 

avatar

Département Bien-être & Nutrition

Contactez-nous

Qui sommes-nous ?

Actions solidaires

Vous êtes une association dans le domaine de la santé ? Faites-vous connaître ici.