Compléments alimentaires - Easynutrition, le meilleur de la complémentation nutritionnelle... sinon rien !
Tous les produits Labosp Tous les produits Easynutrition Anti-oxydant Apaiser... Articulation, souplesse Aînés Bouche, Dents, Haleine Cardiovasculaire Cheveux, peau et ongles Circulation Comportement Confort urinaire Croissance Digestion Dépendances Détox Environnement Equilibre Femme Fluidité esprit zen Forme Energie Poids Gluten Homme Immunité Minceur Mémoire et concentration Nutrition supplémentation Ossature Respiratoire Santé Sexualité Soulager Sport Stress, nervosité & sommeil Transit Troubles menstruels Vision

Crudivoriste, que penser du régime crudivore

Crudivoriste, que penser du régime crudivore A lire aussi... Produits utiles à ce sujet

Sommaire

L'alimentation, dans les temps les plus reculés, s'articulait autour de produits consommés crus, le feu n'ayant pas encore été découvert par les hommes. Prôné par certains comme le meilleur régime qui soit, de par sa similitude avec celui des chasseurs-cueilleurs, nos ancêtres, il convient d'en rappeler ses grands principes, les objectifs poursuivis par ses adeptes en nombre croissant ainsi que ses limites car elles existent.

Les principes du crudivorisme :

  • Le principe repose sur une alimentation vivante, à base d'aliments crus, le plus possible d'origine biologique, plus ou moins alcanisants, qui ne peuvent subir que deux voies de transformation: celle de la germination et de la fermentation. Toute cuisson à une température supérieure à 40 °C (104 °F) est bannie, le but étant de conserver les enzymes, naturellement présents dans les fruits, les légumes et les germinations, détruits sinon par la cuisson. Le plus souvent, le principe des « combinaisons alimentaires » est appliqué, celui-là même qui consiste à ne pas mélanger certains groupes de nutriments : éviter de consommer des protéines avec les féculents, des fruits sucrés avec des fruits acides etc...
  • Bien que ce régime soit habituellement végétalien, le régime ne comprenant aucun aliment du règne animal, certaines variantes de ce régime incluent les viandes et le poisson crus car le crudivorisme a su s'imposer comme véritable mouvement, avec à la clé quelques variantes suivant les orientations choisies :les granivores qui consomment surtout des graines, les frugivores avec leur cortège exclusif de fruits, les instinctos qui ont fait le choix de consommer des aliments en suivant leur instinct, dont des produits animaux, mais en veillant bien à ne pas les mélanger, les liquidariens dont la base est composée uniquement des jus, enfin les adeptes de l'« écologie alimentaire » dont le but est de consommer des aliments crus, y compris viandes et insectes.

Les points clé du crudivorisme :

  • En premier lieu, ce régime comporte une grande variété d'aliments riches en fibres alimentaires et en protéines qui contribuent à la satiété et de ce fait, contribue à faire perdre du poids du fait d'un apport moindre en calories et en quantités ingérées.
  • D'autre part, ce régime vise à favoriser l'élimination des déchets accumulés dans l'organisme, avec pour objectif de vivre plus longtemps en bonne santé, en allégeant certains symptômes (douleurs, problèmes digestion etc..), en prévenant ainsi l'apparition de certaines maladies (diabète, maladies cardiovasculaires...), voir même en guérissant de certaines.

Le crudivorime, comment ça marche ?

  • Les promoteurs de ces régimes mettent tout d'abord en avant l'intérêt de consommer le plus possible des aliments dits alcalinisants, comme les fruits, les légumes. En effet, la nourriture, après avoir été absorbée, se retrouve oxydée, phénomène biochimique des plus naturels et qui va entrainer la formation de résidus pouvant être soit alcalinisants ou acidifiants. Or, ces derniers vont alors produire des types d'acide plus ou moins délétères pour le bon équilibre de l'organisme, surtout s'ils sont produits en majorité : acide urique pouvant déboucher sur des crises de goutte, acide sulfurique, acide acétique, acide lactique, à l'origine des crampes et enfin l'acide phosphorique, chélatant notamment le magnésium. En consommant donc des produits alcalinisants, l'équilibre acido-basique de l'organisme tend de ce fait à être conservé.
  • Côté voie de transformation, la germination, permise pour ce type de régime, va permettre la synthèse d'enzymes, un processus permettant à la fois une prédigestion des glucides, des lipides et des protéines de la graine, avec une multiplication exponentielle de certaines vitamines ainsi que la production de chlorophylle : la germination constitue de ce fait est véritable usine de prédigestion et de fabrication de nutriments.
  • Enfin, la fermentation, également autorisée dans ce régime, va permettre de transformer le sucre d'un aliment en acide lactique, en alcool ou en acide acétique (vinaigre). En pratique, cette transformation se fait grâce à des micro-organismes soit naturellement présents dans l'aliment, soit ajoutés. Ce processus, appelé lacto-fermentation , améliore la valeur nutritive, la saveur et la digestibilité des aliments. Les plus connus sont bien sûr le yogourt, la choucroute, le miso, le tamari, les olives, le kéfir, le fromage, les prunes umeboshis, le vinaigre, le vin et la bière pour n'en citer que quelques-uns.

Les précautions et limites du crudivorisme:

  • S'il est indéniable que cuisson détruit une partie des vitamines (vitamine C, isiothiocynates etc...) et minéraux des aliments, la processus de cuisson améliore aussi la biodisponibilité de certains nutriments, notamment le lycopène, une molécule présente dans les tomates : cette dernière cuite et associée à un de bons acides gras ( omégas 9) double son potentiel antioxydant après 30 minutes de cuisson. Il convient toutefois de souligner que les crudivores ont des taux significativement plus élevés d'antioxydants dans le sang que les omnivores, si l'on se réfère aux études publiées.
  • D'autre part, la cuisson ramollit aussi les fibres alimentaires de certains aliments, qui selon leur forme biochimique, peuvent s'avérer irritantes pour certains intestins fragiles ou terrains inflammatoires, consommées crues ( inule de chicorée, asperge etc...).
  • La cuisson a aussi le grand avantage de détruire les micro-organismes pathogènes et de nous protéger des toxi-infections et peut aussi détruire les allergènes, présents dans certains aliments : quid donc du poireau, du carpaccio de bœuf consommé cru, riche parfois en salmonelles ou autres bactéries néfastes?
  • Bien que les aliments crus contiennent toutes les enzymes nécessaires à leur digestion, ces dernières dépendent d'un élément majeur, à savoir celui de l'acidité de l'estomac : en cas d'acidose ou de « mauvais » travail de l'estomac, elles risquent d'être détruites.
  • En dernier lieu, il convient de souligner le côté parfois monotone de ce type de régime, couplé à la difficulté sociale de se retrouver, suivant le lieu d'habitation, au restaurant traditionnel, entre amis, en famille avec des exigences culinaires pas forcément faciles à obtenir : les restaurants spécialisés, notamment végétariens, dans la nourriture crue se situent le plus souvent dans les grandes métropoles.
  • Certaines carences, liées à la consommation d'une diète entièrement crue et végétalienne peuvent advenir, notamment en vitamine B12, en zinc, en calcium ainsi qu'en vitamine D. Les apports d'omégas 3( notamment ALA) doivent être surveillés, ces derniers ne pouvant être apportés que par l'alimentation à travers la consommation d'huile végétale riche en ALA, type lin, cameline, colza : encore faut il que le régime l'autorise !

L'apport énergétique total quotidien reste souvent plus bas que les besoins énergétiques de la personne : ce type de régime pourrait donc compromettre la croissance des enfants, des adolescents et du fœtus. Mieux vaut éviter le régime crudivore chez la femme enceinte, l'enfant ainsi que l'adolescent.

avatar

Département Bien-être & Nutrition

Contactez-nous

Qui sommes-nous ?

Actions solidaires

Vous êtes une association dans le domaine de la santé ? Faites-vous connaître ici.